Fondée en 2020, Loop Aix-Marseille est une société franco-suisse qui s’est donné pour mission de développer le concept d’exploitation des DRMT, un système de transport en commun conçu pour réduire les temps de trajet à l’échelle d’une métropole et offrir une alternative rapide, flexible et économique à l’usage prédominant de la voiture individuelle.
Un DRMT (pour Demand-Responsive Mass Transport) est un système de transport en site propre dans lequel une flotte de véhicules électriques autonomes s’auto-organise pour répondre à la demande des voyageurs.
Découvrez notre solutionL’infrastructure d’un DRMT, une loop, est un réseau de routes jumelles à simples voies, isolés des aléas du trafic et de la météo dans des tubes ou, lorsque c’est nécessaire, dans des tunnels, qui relient des stations situées en dérivation du circuit principal. La loop permet ainsi de créer des liaisons directes, sans changement de véhicule, de n’importe quelle station du réseau vers n’importe quelle autre, et de proposer des voyages avec un maximum de 2 arrêts intermédiaires et, dans la majorité des cas, aucun. Sans rail ni ligne de contact, l’équipement de la loop se limite à son système de communication et de sécurité. En sous-sol, les bandes de roulement tiennent dans des tunnels d’à peine 4,5 mètres de diamètre et peuvent afficher des pentes allant jusqu’à 12 degrés.
Les pods sont des navettes électriques autonomes sur pneus spécialement équipées pour naviguer dans la loop. Longs d’une dizaine de mètres, ils sont capables d’emporter environ 20 voyageurs confortablement assis à une vitesse de croisière de l’ordre de 120 à 130 km/h. Propulsés par un moteur électrique alimenté par une pile à combustible (hydrogène), les pods n’émettent aucun polluant ni aucun gaz à effet de serre, disposent d’une autonomie de l’ordre de 500 km et peuvent être rechargés en quelques minutes. Entièrement autonomes et basés sur des châssis industriels de série, ils présentent le double avantage d’être relativement peu chers à l’achat comme à l’entretien et d’afficher des coûts de roulage très faibles, essentiellement limités à leur consommation énergétique.
La véritable rupture conceptuelle d’un DRMT repose sur son concept d’exploitation : un service de transport à la demande capable d’offrir un très haut niveau de service, même en heures creuses, et, ainsi, une capacité équivalente à celle d’un métro automatique moderne. Dans un DRMT, ce ne sont pas les voyageurs qui s’adaptent à un plan de circulation préétabli mais le système qui répond en temps réel à la demande de façon décentralisée, garantissant un temps d’attente maximum de 5 minutes entre la commande et le départ. Outre une qualité de service de premier ordre, cette spécificité se traduit par un taux d’occupation moyen très élevé (de l’ordre de 75%) qui permet de rentabiliser l’exploitation d’un DRMT et, ainsi, d’envisager son autofinancement.
L’humanité est au beau milieu d’une véritable révolution urbaine : d’ici 2050, sur la base des dernières projections des Nations Unies, 68% de la population mondiale vivra en zone urbaine : soit 6,7 milliards d’individus et 53% de plus qu’aujourd’hui. Partout dans le monde, cette urbanisation de nos sociétés s’accompagne d’un changement d’échelle des villes : elles ne se densifient pas mais s’étalent et elles perdent de plus en plus leur caractère concentrique pour devenir des métropoles multipolaires. Pour rester attractives et économiquement compétitives, les métropoles de demain devront relever le défi que posent ces nouveaux besoins de mobilité du quotidien et les conséquences économiques et écologiques d’un engorgement de leurs infrastructures.
La fonction d’un DRMT consiste à intégrer les différents modes de transport urbain et les portes d’entrée d’une métropole dans un ensemble cohérent et efficace, capable d’offrir une alternative crédible à l’usage de la voiture individuelle. Pour ce faire, les DRMT combinent les avantages d’un système de transport de masse en site propre (vitesse de croisière élevée, insensibilité au trafic) à ceux d’un service de transport à la demande (pas de changement de véhicule et peu d’arrêts intermédiaires). Ils sont conçus pour être déployés dans des zones urbaines de densité intermédiaire, dans lesquelles un service de cars ne suffit pas à servir la demande mais où une offre ferroviaire lourde (de type RER) serait surdimensionnée et trop coûteuse en opérations.
Du point de vue des utilisateurs, un DRMT offre des vitesses commerciales élevées (de l’ordre de 100 à 120 km/h), des temps d’attente en station très courts (5 minutes au maximum en heures creuses) et une disponibilité maximale (jusqu’à 22 heures par jour). Les DRMT présentent en outre l’avantage de s’appuyer sur des technologies existantes et éprouvées (véhicules autonomes en site propre, automatismes…) et de pouvoir être adaptés sans difficulté aux cadres normatifs et réglementaires en vigueur. Enfin, un avantage décisif des DRMT réside dans leurs coûts de fonctionnement très faibles qui leur permettent de générer des résultats opérationnels positifs et, ainsi, d’être déployés et exploités sous forme de concessions, sans impacter les budgets publics.
Premier projet d’implantation d’un DRMT au monde, la Loop d’Aix-Marseille est un réseau d’environ 90 kilomètres et 15 stations permettant d’intégrer les portes d’entrées de la métropole Aix-Marseille-Provence et ses principaux réseaux de transport de proximité. Symboliquement, notre objectif est de relier la gare routière d’Aix-en-Provence à la gare Saint-Charles de Marseille en moins de 15 minutes, contre environ 25 minutes en voiture quand la circulation est fluide et parfois plus d’une heure aux heures de pointe. Pensée pour desservir les axes les plus fréquentés de la Métropole et s’appuyer sur l’offre de transports urbains existante, la Loop d’Aix-Marseille est un projet rentable qui a pour objectif d’être déployé et exploité sous forme de concession.
Pluridisciplinaire et entrepreneuriale, l’équipe de Loop Aix-Marseille combine expertise technique, juridique et financière.
Économiste de formation, Guillaume a 20 ans d’expérience dans l’industrie financière, dans des groupes internationaux (Axa Investment Managers et HSBC Global Asset Management) comme dans des structures plus entrepreneuriales (Advenis IM et DTAM). Il a passé l’essentiel de sa carrière à concevoir et à programmer des systèmes automatiques de gestion de portefeuille capables de couvrir l’ensemble du processus d’investissement, de la décision d’investissement au contrôle des risques. Il est titulaire d’un DESS de Finance du Centre d'Étude des Techniques Financières et d'Ingénierie (CETFI).
Mathieu est diplômé de la faculté d’économie et de gestion (Master Comptabilité-Finance-Fiscalité) et de la faculté de droit et sciences politique d’Aix-en-Provence (Master Droit des Affaires). Après avoir été chargé d’affaires pour les entreprises au sein d’un réseau bancaire, il est devenu conseil indépendant en ingénierie financière, spécialisé dans les projets à valeur ajoutée environnementale et sociale. Il a également été adjoint au maire délégué aux nouvelles technologies et au développement durable à Bouc-Bel-Air et a participé aux groupes de travail sur les questions environnementales et de mobilité.
Michele est un expert international dans le domaine des systèmes de transport ; depuis plus de 20 ans il participe à de nombreux projets de transport conventionnels mais aussi innovants, à l’instar du Virgin hyperloop américain ou de son précurseur au début des années 2000, le projet Swissmetro dont il dirigea le développement pendant 5 ans. Ingénieur physicien et docteur ès sciences de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), Michele a fondé GESTE Engineering en 1999 – bureau d’ingénieurs-conseils présent en Suisse, France et Belgique –, dont il est aujourd’hui Président et Directeur Général.
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